LES hommes tels que christophe saguez sont une menace pour les entreprises

Publié le par pcf1920

GPM Etiquettes / Un représentant syndical menacé de licenciement

La direction de GPM Etiquettes envisage de licencier, Redouan Mandil, le représentant du personnel de l'entreprise… pour faute grave.

 

LE climat social est plutôt tendu au sein de l'entreprise GPM (groupe process management) Étiquette, unité d'une vingtaine de salariés installée sur le parc d'activités de Givet Ouest, route de Philippeville.
Le représentant du personnel CFDT de cette unité, Redouan Mandil a reçu une lettre recommandée avec accusé de réception émanant de sa direction. « Je suis amené à envisager à votre égard une mesure de licenciement pour faute grave », y écrit le PDG de la société, Jean-Pierre Duchesne.
Redouan Mandil a donc été convoqué lundi à un entretien préalable sur cette éventuelle mesure.
Le PDG reproche au représentant du personnel de s'être livré à de nouvelles agressions verbales à l'intention de la directrice générale et ce, malgré plusieurs courriers d'avertissement.
« Le licenciement serait-il le meilleur moyen pour écarter un représentant du personnel gênant ? », s'interroge l'union locale CFDT Givet Vireux qui apporte son total soutien à M. Mandil.
Par solidarité avec le délégué menacé de licenciement, une importante délégation du collectif départemental de la CFDT, composée de représentants de Lenoir et Mernier, Magotteaux, Ateliers de Janves, KME TRéfimétaux, s'est rassemblée lundi devant les portes de GPM Etiquettes.
Par ailleurs, pour soutenir son représentant du personnel, les salariés de l'unité givetoise ont observé spontanément un arrêt de travail le temps de l'entretien. Redouan Mandil, qui totalise plus

de 36 ans d'ancienneté à GPM Etiquettes (ex Tesa Beiersdorf), est fortement marquée par cette situation qu'il qualifie de « harcèlement ».
Soutien et pétition
« Nous avons la plus grande estime pour Redouan Mandil et face à la pression constante qui lui est faite par la direction depuis qu'il est représentant du personnel (NDLR : depuis 2 ans environ), nous lui renouvelons notre confiance et notre soutien », indiquent les membres du personnel dans une pétition remise à la direction.
La direction départementale du travail, qui a été alertée, a rappelé au PDG ses obligations et les sanctions qu'il pouvait encourir s'il ne respectait pas la législation du travail et plus particulièrement le respect du mandat syndical.
En début d'année, la situation sociale s'était déjà dégradée face à une proposition de la direction (moins de licenciements contre une baisse de salaire) qui avait mis le feu aux poudres. La direction avait opté pour du chômage partiel.
Depuis, la situation ne s'est guère améliorée. Plusieurs membres du personnel se sont tournés vers l'inspection départementale du travail.
Autre problème soulevé par les membres de l'entreprise : les salaires. « En ce qui concerne notre salaire de juin, nous avons eu un acompte le 1er juillet. Aujourd'hui, nous sommes le 20, et nous n'avons toujours rien », nous a dit lundi un des membres du personnel.
Jean-Pierre CHARRIEAU
À plusieurs reprises, nous avons tenté de joindre M. Duchesne, PDG, pour avoir sa position quant au conflit avec son représentant du personnel.

En vain.



Publié dans emplois-licenciements

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